Xavier, mon frère présumé innocent de Christine Dupont de Ligonnès et Bertram de Verdun

Ma note : 4/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Xavier, mon frère présumé innocent
Auteur/Autrice : Christine Dupont de Ligonnès et Bertram de Verdun
Éditeur grand format : HarperCollins
Date de sortie grand format : mars 2024
Nombre de pages : 384 pages

Ce que j’en ai pensé

En tant que fan de true crime et faits divers, l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès me fascine. J’ai lu l’enquête paru aux éditions Points sur le sujet et quand j’ai appris que la sœur du suspect numéro un sortait un bouquin prouvant l’innocence de son frère, je savais que j’allais lire un grand délire mais surtout qu’il me le fallait !

Christine Dupont de Ligonnès, accompagnée de son mari, Bertram de Verdun, publie sa contre-enquête avec les preuves de l’innocence de Xavier. Pour cela, elle repart de l’enfance de l’homme le plus recherché de France. Et dès les premières pages, quand elle raconte que son frère, encore très jeune, est allé récupérer un faisan mort dans le frigo, cadeau à ses parents d’amis chasseurs, pour éviter qu’il ne soit mangé (parce que trop chou) et dormir avec, j’ai immédiatement pensé à l’enfance des pires serial killers connus ! La suite aborde en grande partie la secte familiale (pour expliquer que ce n’en est pas une) et enfin l’enquête pour démonter les indices de la police et de la justice. L’argument qui revient le plus c’est : « puisse qu’il est si intelligent, il n’aurait pas… ». Vous pouvez conclure par « payé le matos pour enterrer sa famille en carte bancaire », « envoyé un courrier un an avant en annonçant un suicide collectif »… et tout le reste. Le summum étant le plan de la terrasse et les calculs savants qui vont avec !

Bien entendu, elle a une autre piste, bien plus réaliste que la macabre affaire dont XDDL est accusé. Si vous ne la connaissez pas, je vous laisse la découvrir. C’était assez amusant !

Le tout est sournoisement construit. Toutes les contre-attaques peuvent être démontées par la science ou les faits. C’est plutôt un fantasme personnel de l’innocence de son frère qu’un récit à prendre au premier degré.

Plus sérieusement, tout ce qu’elle a réussi à faire avec moi, c’est me convaincre encore plus de la culpabilité de son frère alors que le but du bouquin est l’inverse !