Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Rétiaire(s)
Auteur/Autrice : DOA
Éditeur poche : Folio Policier
Date de sortie poche : 15 août 2024
Nombre de pages : 433 pages
Ce que j’en ai pensé
Peu après mon arrivée sur Instagram, les salons de livre, les échanges nombreux avec passionné.es et libraires, on m’a souvent conseillé de lire DOA. J’ai Pukhtu dans ma PAL depuis longtemps et j’ai toujours eu peur de le lire. Surtout peur d’être déçue par ce conseil si vivace. Alors quand Folio m’a proposé de recevoir Rétiaire(s), le dernier roman de DOA, j’ai dit oui de suite.
DOA, pour Death on Arrival, acronyme américain pour signifier que la personne est déclarée décédée en arrivant à l’hôpital, est le nom d’artiste de l’auteur. Rien que ça, ça me plait !
Quand au roman, il m’a totalement happée. C’est très dense car ultra détaillé. DOA prend le temps qu’il faut pour écrire et relit et corrige sans cesse. Le réalisme est tel que j’ai parfois eu l’impression de lire une histoire vraie. Pour ça, le récit m’a immédiatement fait penser à la série The Wire (Sur écoute). Les dialogues apportent la touche finale de réalité et de vie des personnages, nombreux, mais tous parfaitement décrits. Encore une fois, j’ai eu la sensation de voir le livre et non pas de le lire. Bluffant !
Rétiaire(s), c’est trois histoires en une. C’est une histoire de drogue, de flics. Mais c’est surtout humain et social. Un rétiaire est un gladiateur romain sans cuirasse avec trident et filet. Un combattant faiblement armé et absolument pas protégé de l’ennemi. Côté barons de la drogue dans un clan de manouches ou côté flics, chacun cherche ses armes, son chemin et la victoire. En route, ils y laissent tous des plumes et certains voient leur destin changer.
Dans la construction et l’ancrage sociétal, DOA me fait beaucoup penser à Caryl Férey. Même si le grand banditisme et les trafics de drogue sont plutôt ce sur quoi il écrit. Au final, on parle des gens. Et ça fait du bien.
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