Personne ne meurt à Longyearbyen de Morgan Audic

Ma note : 5/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Personne ne meurt à Longyearbyen
Auteur/Autrice : Morgan Audic
Éditeur grand format : Albin Michel
Date de sortie grand format : septembre 2023
Nombre de pages : 384 pages

Ce que j’en ai pensé

« Ce livre est une œuvre de fiction, bien sûr, mais certains des éléments les plus extravagants de prime abord sont inspirés de faits réels. » explique Morgan Audic en notes finales.

Morgan Audic m’avait frappée de plein fouet avec son premier roman, De bonnes raisons de mourir. J’oublie assez vite mes lectures mais je garde en général un sentiment. Pour son premier ça serait la frénésie, un roman palpitant, à la fois polar mais aussi humain, social, écologique (mais jamais chiant). Et une grande maîtrise des décors ukrainiens et à Tchernobyl. Quand j’ai appris qu’un second roman allait paraître, toujours à l’étranger avec cette veine écologique, sociale autour d’un crime atroce, j’ai embarqué ditect !

Direction la Norvège, au Svalbard plus précisément, pour « le crime le plus au nord du monde » avec Lottie, flic de la gouverneur. Au départ, le décès d’Agneta passe pour une attaque d’ours polaire. Mais rapidement l’enquête s’enlise et Lottie sent la pression pour clôturer l’enquête fissa. C’est louche. À un millier de kilomètres de là, toujours en Norvège, Madsen, un journaliste, enquête sur le pseudo suicide d’Asa, une amie intime. Tout son entourage trouve improbable que la jeune femme ait mis fin à ses jours alors Madsen veut connaître le fin mot de l’histoire. Dans les deux régions, des belugas, des orques ou des dauphins sont retrouvés mutilés. Inhumain !

Dans cette partie de la Norvège, il y a énormément de ressortissants russes. Et avec la guerre en Ukraine, les tensions sont à fleur de peau. Tout est fait pour éviter un conflit sur cet archipel plutôt calme et paisible. C’est sans compter sur Lottie et Madsen qui vont remuer la merde, et fatalement se rejoindre à un moment donné. Les deux affaires ont pour tronc commun les animaux marins, la partie écolo de l’histoire. Lire du Morgan Audic, c’est lire du réel dans la fiction. À part les meurtres, la plupart du reste est vrai. Et j’adore ! Surtout quand c’est aussi bien fait !

Je serai au rendez-vous pour le troisième roman !