Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Papi Mariole
Auteur/Autrice : Benoît Philippon
Éditeur grand format : Albin Michel
Date de sortie grand format : 1er mars 2024
Nombre de pages : 368 pages
Ce que j’en ai pensé
Depuis ma lecture de Cabossé, à sa sortie en 2016, je guette toutes les parutions de Benoît Philippon. Papi Mariole, son cinquième roman m’a immédiatement fait de l’œil dès la cover reveal ! « Tueur à gages et féministe malgré lui » indique le bandeau. Un papi tueur féministe dépeint par Benoît Philippon, j’en suis !
J’ai attendu quelques jours avant de me lancer par peur d’avoir une copie masculine de l’excellent Mamie Luger. Papi Mariole est totalement à part ! Oui, on garde l’humour, le féminisme et cette plume qui enchante dès la première ligne. Le reste est nouveau et jubilatoire !
Mariole perd la boule. Alzheimer est là. Lors d’un bref moment de lucidité, il se souvient que son dernier contrat n’est pas terminé. Il s’échappe de l’EHPAD en quête d’indices pour finir le boulot. Sur le chemin de ses errances, il croise Mathilde, sur le point de se suicider. Mathilde a été victime de revenge porn. Une vidéo d’elle en pleine action tourne sur le web. Sa vie sociale, familiale et professionnelle est détruite. La rencontre est un choc pour tous. Mathilde trouve enfin quelqu’un de gentil, Mariole une mémoire, le lecteur un duo aussi improbable que touchant. Mariole promet de venger Mathilde et Mathilde promet d’aider Mariole à trouver sa dernière cible.
Entre amnésie et clairevoyance, Mariole est à la fois un vieux bouru et un parfait gentleman. Mathilde reprend du poil de la bête et se renforce auprès de cette figure grand-parternelle solide. Les deux se complètent, et Madame Chonchon, l’animal atypique de compagnie de Mariole ajoute au binôme le côté décalé qui manquait.
La dernière partie du roman est parfaite ! Je me demandais un peu où on allait, sachant que ça ne coulerait pas de sources. Le résultat était au-delà de mes attentes ! On se retrouve pour le sixième roman mon cher Benoît !
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