LUX de Maxime Chattam

Ma note : 3/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : LUX
Auteur/Autrice : Maxime Chattam
Éditeur grand format : Albin Michel
Date de sortie grand format : novembre 2023
Nombre de pages : 512 pages

Ce que j’en ai pensé

« C’est une projection de ce que pourrait être notre monde dans 15 ans si ça tourne vraiment mal. Tempêtes effroyables qui frappent l’Europe à répétition, climat déréglé, tensions géopolitiques mondiales permanentes […] Bref, ce n’est pas un contexte très prometteur. Mais c’est l’arène de mon roman. » – Extrait de l’interview de Maxime Chattam avec Albin Michel avant la parution de LUX.

J’aime le Maxime Chattam de la Trilogie du Mal. J’avais des appréhensions pour lire ce roman que l’auteur qualifie lui-même de solaire alors que c’est le noir que j’aime dans sa plume. Je les ai mises de côté pour tenter l’expérience, que beaucoup ont adorée.

On ne sait pas en quelle année nous sommes mais les confinements du Covid sont un lointain souvenir et inconnus des jeunes générations. Le récit commmence par une tempête. Plus fortes que celles que nous connaissons et avec même une nouvelle échelle pour les qualifier, les nôtres étant trop faibles. Ambiance fin du monde. Mais juste pour le prologue. Le reste est humain, positif et fédérateur. Très bon mais pas ce que j’attendais.

On suit plusieurs personnages mais principalement Zoé et sa fille Romy. L’humanité doit se serrer les coudes pour tenter de sauver la planète et comprendre un phénomène totalement étrange qui est arrivé : une gigantesque sphère au milieu de l’Atlantique. La plume de Chattam est belle, le récit parsemé d’anecdotes humaines ou scientifiques que j’ai adoré découvrir. La love story a été le petit truc en trop qui a donné un effet postapo feelgood malgré la présence des mécaniques classiques d’un thriller.

Les questionnements sur l’avenir de la planète et les cris d’alerte qu’elle nous envoie pour qu’on arrête de la détruire sont fortement d’actualité. La plus grande question du récit est l’origine de cette sphère lumineuse et les réflexions des protagonistes pour en deviner la provenance. Cela appelle le lecteur à s’interroger aussi sur cela, ainsi que notre rôle à chacun en faveur de l’écologie. Une thématique qui me touche mais dans mes lectures je préfère quand tout va mal (mais sinon ça va).