Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Le désosseur
Auteur/Autrice : Jeffery Deaver
Éditeur poche : Le Livre de Poche
Date de sortie poche : 2000
Nombre de pages : 508 pages
Ce que j’en ai pensé
J’aime de temps en temps me plonger dans un « vieux » polar « à l’ancienne ». Je mets des guillemets parce qu’il a été écrit en 1996. Pas si vieux donc. L’atmosphère et les personnages sonnent plutôt comme un roman policier des années 70 mais le côté médico-légal, limite profileur, nous rapproche du millénaire.
Lincoln Rhyme était un as quand il était dans la police. Celui qui savait tout sur tout et toujours raison. Et grincheux. Le Dr House des flics de New-York quoi. Depuis quatre ans, il est tétraplégique suite à un accident. Il ne peut bouger que la tête. Et un doigt. Son suicide est son objectif principal. Jusqu’à ce que débarquent chez lui ses anciens collègues. Un homme a été retrouvé enterré sur une voie de chemin de fer. Mort étouffé. Linc est le seul suffisamment expert en scènes de crimes pour les aider. Amelia Sachs, la première officier sur place sera désignée volontaire par Linc pour être ses jambes sur la scène de crime.
Le tueur est un putain de sadique. Il m’a fait frémir à plusieurs reprises ! Le roman se déroule sur quelques jours à peine, sans répit aucun pour les personnages. Bons ou mauvais. Le collecteur d’os enchaîne les victimes à un rythme fou, plusieurs par jour et toutes les scènes de crimes sont atroces ! Parfois les indices et l’analyse précise de Linc permettent aux flics d’arriver à temps pour sauver les victimes. Mais pas toujours.
Ce que j’ai aimé dans ce roman policier pur et dur, c’est le détail scientifique et légal. Mais aussi Linc, aussi grincheux que talentueux et Amelia, jeune bleue qui n’a pas sa langue dans sa poche. Les deux vont pousser leurs limites personnelles jusqu’au bout pour arrêter ce grand malade qui décime New-York ! On ne s’ennuie pas un instant et pourtant c’est un bon pavé. Le petit truc en plus, c’est que ce serial killer s’inspire d’une histoire vraie (vraie dans la fiction, mais fausse dans la vraie vie). Une sorte de true crime fictif en somme.
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