Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Là où le bonheur s’est envolé
Auteur/Autrice : Lisa Jewell
Éditeur poche : Hauteville
Date de sortie poche : mai 2024
Nombre de pages : 456 pages
Ce que j’en ai pensé
Enfant j’ai eu des phases de collections compulsives (depuis ça va beaucoup mieux) et quand je tombe sur un roman qui parle du syndrome de Diogène, le syndrome d’accumulation compulsive, je suis fascinée ! Ici, on est loin de mes collec excentriques et vraiment dans le syndrome à son summum du pire. La mère de ce thriller psychologique domestique ne jette RIEN.
« Là où le bonheur s’est envolé » porte parfaitement son titre. En anglais aussi : « The house we grew up in » (la maison où nous avons grandi). La famille Bird, les deux parents et leur quatre enfants, vivent heureux. Sauf que la mère est plus que fantasque, et même carrément malade. Le père subit, blasé. Les enfants grandissent tous différemment dans cette atmosphère étrange. Lorsqu’un drame familial arrive, la famille éclate, chacun gérant l’événement avec sa personnalité.
On suit principalement Megan, l’aînée de la fratrie. Le récit démarre alors qu’elle est elle-même mère et très adulte. Sa maman hippie vient de décédée. Le récit alterne passé et présent pour retracer la vie des Bird. Tout ce qu’il y a de plus malsains va apparaître au fil de cette balade au cœur des souvenirs. Poignant !
J’ai trouvé ce roman bien plus complexe et poussé qu’un simple thriller psychologique domestique. La trame n’est pas la même, les sujets sont profonds. Le style même est travaillé et accrocheur. C’est bien plus dense et sérieux que ce à quoi je m’attendais et ça m’a beaucoup plu !
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