Jessie de Stephen King

Ma note : Coup de coeur

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Jessie
Auteur : Stephen King
Éditeur grand format : Albin Michel
Date de sortie grand format : 1993
Éditeur poche : Le Livre de Poche
Date de sortie poche : réédition en 2001
Nombre de pages : 420 pages

Résumé : Par curiosité, par amusement, par amour peut-être, Jessie s’est longtemps prêtée aux bizarreries sexuelles de Gerald, son mari. Puis un jour, elle s’est rebellée. Débattue. Avec une violence qu’elle ne soupçonnait pas. Et à présent la voilà nue, enchaînée à un lit, dans une maison perdue, loin de tout. Un cadavre à ses pieds… Un mauvais rêve ?
Non.
L’horreur ne fait que commencer. Et jamais le maître de l’épouvante ne nous a encore emmenés aussi loin dans la terrifiante exploration de nos phobies et de nos cauchemars…

Ce que j’en ai pensé

Et c’est une troisième relecture pour ce monument de la littérature ! Il fallait au moins ça pour qu’il arrive sur le blog !

Gerald et Jessie sont mariés depuis plus de vingt ans. Un après-midi de semaine, Gerald propose à sa femme une petite escapade dans leur maison au bord du lac. Gerald aime de plus en plus avilir sa femme. Le roman démarre avec Jessie menottée aux montants en acajou du lit. Avec des vraies menottes de policier, une paire par main. Mais avant que les choses sérieuses ne commencent elle se rend compte qu’elle ne veut plus et le dit. Gerald s’en contrefout et prévoit de profiter de son escapade comme prévu. En violant sa femme. Jessie se débat. Gerald meurt d’une crise cardiaque. Jessie est coincée avec le cadavre de son mari. Avec ça on est arrivé jusqu’à la page 35 sur 412 de mon édition. Que va-t-il donc se passer pendant 380 pages avec une femme coincée sur le lit de son chalet perdu au milieu de rien ? Non seulement on ne s’ennuie pas un seul instant mais en plus on tremble pendant tout le récit !

Avec Jessie en protagoniste principale, Stephen King décortique nos phobies et angoisses les plus primaires : le noir, la solitude, la souffrance et la mort. Entre autre. Celle qui marche le mieux sur moi c’est la peur du noir. Je suis incapable de lire une des scènes du bouquin une fois la nuit tombée ! J’ai visé juste pour la lire en journée, à l’abri des ombres !

Jessie est seule et isolée mais en fait pas vraiment. Elle a ses voix intérieures, une fataliste, une combattante qui la dépriment et la boostent, selon. Elles la guident aussi vers le souvenir de son père incestueux et de cet événement un soir d’éclipse en 1963. Ce souvenir va et vient dans le récit entre deux crises de crampes, terreurs nocturnes ou soif abominable. Qu’est-ce que mon estomac a pu se serrer avec ce livre ! J’ai eu soif, peur et mal avec Jessie. L’écriture est immersive à souhait, les scènes ultra détaillées (30 pages sur le verre d’eau) mais jamais lourdes ni too much. Ce roman est la perfection !

Bref, Stephen, je suis ta fan numéro un !


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Commentaires

3 réponses à “Jessie de Stephen King”

  1. Avatar de laplumedelulu
    laplumedelulu

    Déja lu celui-ci. Comme toi Lucile. Je lis la lumière allumée et malgré ça, je fais des cauchemars dès que j’éteins. En plein jour, c’est pas mieux. Nous sommes sûrement des psychopathes mais des trouillettes.

  2. Avatar de Luciole

    C’était Versailles à la maison pendant que je lisais Jessie

  3. Avatar de laplumedelulu
    laplumedelulu

    Tu me fais rire Lucile. Merci à toi.

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