Ma note : 4/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Green River
Auteur : Tim Willocks
Éditeur grand format : Sonatine
Date de sortie grand format : 2010
Éditeur poche : Pocket
Date de sortie poche : 2013
Nombre de pages : 480 pages
Résumé : Green River, pénitencier de sécurité maximale au Texas. Un véritable enfer dans lequel, entre tensions raciales et violences quotidiennes, vivent cinq cent âmes perdues. Un univers sans pitié où le silence n’existe pas, l’obscurité non plus. C’est là que Ray Klein, ancien médecin, purge sa peine, en travaillant à l’infirmerie. Alors que sa libération approche, une émeute éclate dans la prison. Au milieu du chaos et de l’anarchie, Ray, qui est tombé amoureux de Juliette Devlin, psychiatre judiciaire, va tout mettre en œuvre pour la sauver alors qu’elle est séquestrée avec ses patients dans l’infirmerie.
Avec ce huis clos impitoyable peuplé de figures effrayantes, depuis John Campbell Hobbes, directeur de prison jusqu’à Henry Abbott, meurtrier schizophrène, Tim Willocks nous offre un portrait terrifiant de la vie carcérale. Il nous donne surtout un thriller prodigieux, au rythme haletant et au suspens oppressant.
Ce que j’en ai pensé
Âmes sensibles s’abstenir ! Dans ce huis-clos carcéral, Tim Willocks n’y va pas avec le dos de la cuillère !
Le directeur du pénitencier, Hobbes, décide d’un blocage pour des raisons connues de lui seule (au départ). Ce qu’il ne savait pas c’est que Nev Agry le boss du bloc D cherche vengeance. On lui a volé sa femme Claudine (Claude de son vrai nom) qui s’est retrouvée déplacée dans le bloc B. Blocage et émeute donc. Il fallait au moins ça pour faire gicler le sang dans tous les sens ! Pour le pauvre docteur Ray Klein qui est incarcéré pour un viol qu’il n’a pas commis et qui devait sortir le lendemain, c’est la poisse ! La psychiatre légale Juliette Devlin est aussi au milieu de tout ce bazar. Bref, la survie de tous les protagonistes, matons et détenus, est en danger !
Alors oui c’est ultra violent. Mais je ne pense malheureusement pas que ce soit exagéré si on compare aux réelles émeutes dans les pénitenciers surpeuplés des États-Unis. Ici, on est plutôt esprit Oz que Prison Break. Tim Willocks a le chic pour creuser là où ça fait mal et c’est tellement bien écrit que ça marche ! Au milieu de toute cette pagaille, il y a une histoire d’amour assez surprenante vu les circonstances. Klein est dingue de Devlin et inversement mais ils ne se le sont jamais dit après toutes ces heures partagées à l’infirmerie. Le début de leur idylle est ultra physique. Aussi intense que l’ambiance dans la prison ! Mais too much niveau cul pour moi (sinon je lirai de la romance).
Il n’y a donc pas de quoi s’ennuyer entre les alliances, les trahisons, les amourettes, les vengeances… les relations entre les multiples personnages sont prenantes et on s’inquiète pour tout le monde, ou presque ! Le casting est haut en couleurs !
Bref, un très bon huis-clos carcéral bien dense !
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