Harry Potter et le prisonier d’Azkaban de J.K. Rowling

Résumé de l’éditeur

Sirius Black, le dangereux criminel qui s’est échappé de la forteresse d’Azkaban, recherche Harry Potter. C’est donc sous bonne garde que l’apprenti sorcier fait sa troisième rentrée à Poudlard… Sirius Black, le dangereux criminel qui s’est échappé de la forteresse d’Azkaban, recherche Harry Potter. C’est donc sous bonne garde que l’apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d’une potion de ratatinage, le dressage des hippogriffes… Mais Harry est-il vraiment à l’abri du danger qui le menace ? Un livre époustouflant qui vous emportera dans un tourbillon de surprises et d’émotions.

Ce que j’en ai pensé

Ce premier tome entame (un peu) l’éloignement du roman jeunesse pour devenir plus accessible à la foule d’adultes conquise par cette lecture des aventures d’Harry. Le film va d’ailleurs suivre le même chemin. Ce n’est plus Chris Columbus (Maman j’ai raté l’avion, Madame Doubtfire) qui est aux commandes mais le réalisateur mexicain, Alfonso Cuarón (Gravity) qui nous pond un film bien plus dark  (surtout si on compare aux deux premiers).

Ce troisième volet me permet de vous présenter enfin l’oncle, la tante et le cousin d’Harry : Les Dursley. Dans mes deux précédentes chroniques, je ne vous en avais pas parlé alors qu’ils sont très présents et des personnages secondaires fondamentaux. Ce sont des Moldus, des non-sorciers. Ils ont une aversion totale pour tout ce qui concerne la magie et traite Harry comme un nuisible qui pourrit leur vie depuis qu’il est arrivé chez eux, nourrisson (voir ma chronique sur le premier tome de la saga ou lisez le roman :D)

Harry passe donc ses étés chez Vernon, Pétunia et Dudley, respectivement, son oncle, sa tante (la sœur de sa mère) et son cousin, depuis qu’il est entré à Poudlard. Tous les trois, mais surtout Vernon et Dudley, le traitent comme un moins que rien, l’insultent, le rabaissent, le maltraitent. Clairement, on les déteste et on est contents quand il leur arrive quelque chose ! Harry a vécu ses 11 premières années dans le placard sous l’escalier en guise de chambre, avec les vieux vêtements du gros Dudley, sans jamais aucune attention, même à son anniversaire. Cette année, Marge, la sœur de Vernon, vient passer quelques jours dans le pavillon anglais au 4 Privet Drive, chez les Dursley. Alors qu’aucun des lecteurs ne pensait cela possible, Marge est piiire que Vernon avec Harry. Elle va même réussir à le pousser à bout, en insultant la mémoire du père d’Harry. Celui-ci s’enfuit de chez sa famille d’adoption au milieu de la nuit après avoir jeté un sort de gonflement à sa tante par alliance.

Pour la première fois, Harry est en danger dès le début du livre. Après sa fuite de chez lui, il réussit à se rendre à Londres, au Chaudron Baveur, où se trouve l’entrée (magiquement dissimulée) du Chemin de Traverse : la rue magique où se trouvent tous les magasins des sorciers. Le Ministre de la Magie en personne l’accueille pour le prévenir que l’assassin Sirius Black, enfermé à Azkaban (la prison des sorciers) et tout récemment en fuite, est une menace.

Notre vocabulaire de magie s’élargit encore un peu avec quelques nouvelles formules magiques, des potions, des créatures et surtout avec l’apparition des Détraqueurs, les gardiens d’Azkaban, qui aspirent les âmes et qui viennent entourer Poudlard pour empêcher Sirius Black d’y entrer; les Épouvantards, des êtres qui prennent la forme de ce qui terrifie le plus la personne en face d’eux et les Patronus, apparition magique, issue d’un sort, qui permet de repousser les Détraqueurs.

Le nouveau et mystérieux professeur de Défense contre les Forces du Mal, Remus Lupin, va apprendre à Harry à créer un Patronus pour se défendre des Détraqueurs qui ont un effet démultiplié sur lui par rapport aux autres élèves… et qui, surtout, l’empêchent de gagner les matchs de Quidditch (chacun ses priorités :D).

C’est aussi le tome des révélations sur certains des mystères du passé d’Harry. Je n’en dévoilerai pas plus, toujours pour les humanoïdes étranges qui ne sont pas au courant de ce qu’il y dans les livres et les films d’Harry Potter (d’ailleurs, que faites-vous là ?). On apprend les circonstances de la mort des parents d’Harry, qui a trahi la famille Potter, qui a été l’espion de Voldemort en ce jour tragique…

Bien sûr, Ron et Hermione jouent encore et toujours un rôle décisif dans la réussite de l’élimination du Méchant de l’histoire. Hagrid est toujours là, Malefoy aussi, Rogue, le Quidditch… Si je devais parler de tout, il me faudrait écrire une chronique immensissime ! Un seul conseil : lisez ou relisez le roman !

Pour finir, je remercie tout particulièrement Jean-François Ménard pour la traduction et l’utilisation de « goguenard » a 6 reprises dans la première moitié du roman !

Ma note : 5/5 (toute objectivité a quitté mon être et mes doigts sont incapables de taper sur une autre touche que 5…)


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Commentaires

2 réponses à “Harry Potter et le prisonier d’Azkaban de J.K. Rowling”

  1. Avatar de Yuyine

    Mon livre préféré de la saga qui relève d’une grande justesse! J’adore l’utilisation de l’auteur des termes « Black » sur tout début du livre puis de « Sirius » sur la fin pour nous faire passer de l’appréhension de l’homme dangereux à l’homme lumineux et bon.

    1. Avatar de Luciole
      Luciole

      Ah je n’avais pas relevé cette subtilité 😉

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