Une confession de John Wainwright

Ma note : 5/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Une confession
Auteur : John Wainwright
Éditeur grand format : Sonatine
Date de sortie grand format : mars 2019
Éditeur poche : 10/18
Date de sortie poche : février 2020
Nombre de pages : 312 pages

Résumé : À cinquante ans, John Duxbury est secrètement déçu par son existence. Son travail est devenu une routine, son mariage sombre dans la grisaille, il ne sait plus comment être heureux, ni s’il le sera à nouveau un jour. Sa vie est-elle un échec irrémédiable ? Bientôt, c’est un drame qui s’abat sur lui. Alors qu’il est en vacances avec sa femme, Maude, celle-ci fait une chute mortelle. Quelques temps plus tard, un homme se présente au commissariat. Il a été témoin des faits et prétend que c’est John qui a poussé sa femme dans le vide. C’est le début d’un face à face d’une rare intensité entre John Duxbury et l’inspecteur Harker, chargé de l’enquête.

Ce que j’en ai pensé

« Un meurtrier isolé contre un flic isolé. À part dans les mauvais polars, c’est une conjoncture rarissime ». Ou alors dans un très bon roman noir !

John Wainwright, ancien policier, talentueux auteur n’est pas assez connu en France, à mon goût. Heureusement Sonatine et 10/18 nous offrent ses romans. Après Les Aveux, joute verbale mémorable, place à Une confession. La confession de John Duxbury dans son journal intime. Il raconte à son fils sa vie de labeur et son amour malheureux et routinier pour sa femme, Maude. Tout roule sans vague, sans cri, sans joie, jusqu’au décès accidentel de Maud.

Accident ? Ou meurtre ? Cela sera la question de l’inspecteur Harker au fil du récit, entre deux extraits du journal de John. Harker n’a qu’un mauvais témoin. Aucune preuve. Il faut faire parler l’entourage, comprendre qui est John Duxbury. Capable de tuer sa femme ? Un chef d’entreprise placide ? Mystère jusqu’à la fin du récit ! Comme dans un Agatha Christie, impossible de deviner à coup sur. Les 50 dernières pages se lisent d’une traite, la tension est à son comble !

Bref, une quête de vérité et de culpabilité haletante au final digne du meilleur Agatha Christie !


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Commentaires

5 réponses à “Une confession de John Wainwright”

  1. Avatar de laplumedelulu
    laplumedelulu

    Bah dis donc. Tu donnes envie de le lire, suis toute ébouriffée par ta chronique. Merci à toi Lucile.

    1. Avatar de Loeildeluciole

      La fin est d’un suspense dingue !

  2. Avatar de laplumedelulu
    laplumedelulu

    Comme quoi. On aime quand ça tabasse mais pas forcément avec du sang.

    1. Avatar de Loeildeluciole

      C’est vrai ! Aucune trace d’hémoglobine dans ce roman !

      1. Avatar de laplumedelulu
        laplumedelulu

        Quelques fois, c’est pire.

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