Avis de décès de Zhou Haohui

Ma note : 4/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Avis de décès
Auteur : Zhou Haohui
Éditeur grand format : Sonatine
Date de sortie grand format : 13 juin 2019
Nombre de pages : 352 pages

Résumé : 18 avril 1984. Une série de meurtres inexpliqués dans la ville de Chengdu, incite la police à mettre sur pied une unité spéciale, la 4/18. Parmi ses membres, Zheng Haoming, un flic d’élite et Pei Tao, major de l’académie de police. Échouant à trouver le coupable, l’unité est dissoute.
Vingt-deux ans plus tard, Zheng Haoming est toujours obsédé par cette affaire. Mais au moment où il pense enfin tenir un indice majeur, il est assassiné. L’Unité 4/18 renaît alors de ses cendres. C’est le début d’un jeu du chat et de la souris avec un tueur aussi intelligent qu’insaisissable.
 
Ce premier tome d’une trilogie consacrée à la police de Chengdu est un véritable phénomène éditorial et à sa lecture, on comprend vite pourquoi. Une ambiance à la Seven, un tueur digne de Keyser Söze dans Usual Suspect… Si Zhou Haohui emprunte toutes les figures traditionnelles du thriller dans le premier tome de sa trilogie, c’est pour mieux les subvertir et déjouer les conclusions trop hâtives du lecteur. Il nous offre, en outre, un portrait de la société chinoise contemporaine inattendu et passionnant.

Ce que j’en ai pensé

Je crois que c’est le premier roman chinois que je lis et j’ai beaucoup aimé cette ambiance différente des romans auquels je suis plus habituée. Comme les romans nordiques ont leur univers, le polar chinois aussi !

Quand l’officier Zheng Haoming est assassiné, c’est une enquête qui remonte à 22 ans plus tôt qui est réouverte. La cellule spécialement mise en place à l’époque est recontituée avec de nouvelles recrues. Zheng était sur une piste et ces investigations ont dérangé le tueur qui s’amuse avec les autorités… et nous par la même occasion !

Les pistes que l’on tente d’élaborer avec les indices qui arrivent au fur et mesure sont toutes mises en pièce par l’auteur ! J’ai adoré cette plongée dans la Chine d’aujourd’hui et les comparaisons de l’éditeur en quatrième de couverture sont parfaites. Les côtés Seven et Keyser Söze sont de gentils clins d’oeil et pas une copie. Ils ajoutent de l’intensité au récit et augmentent notre incapacité à résoudre l’énigme : qui est ce tueur fou ?

Petite info complémentaire : La version française a été traduite à partir de la version anglaise, non censurée. Le texte chinois a été censuré en Chine à cause de la violence, rare dans la littéraure chinoise.


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