[Flashback 2016 – 5/36] Les Régulateurs de Richard Bachman (Stephen King)

Résumé de l’éditeur

Seulement, une ombre vient ternir ce joli tableau. Au cours de l’après-midi, un van rouge descend du haut de la rue et la paix qui régnait alors dans le quartier disparaît : c’est la terreur, la folie qui s’installe. En effet, ce van, comme sorti de l’imagination d’un enfant, ouvre le bal de la terreur en faisant retentir un concert de mitraillette ! Ce van, suivi de plusieurs autres, descendra la rue plusieurs fois dans la journée et dès lors, les habitants se retrouvent coincés chez eux et ils se font bombardés par les armes lourdes des autres vans. Au fur et à mesure que le soir approche, le monde se met à changer : le décor du quartier devient une sorte de Far-West dessiné par un enfant.

Ce que j’en ai pensé

Ce roman est le 7eme et dernier écrit par Stephen King sous son pseudonyme, Richard Bachman. Désolation en est le roman jumeau, que je n’ai pas encore lu, écrit par Stephen King sous son vrai nom.

Étrangement, j’ai eu du mal à poser le livre et pourtant j’ai ressenti une certaine lenteur et mon engouement pour cette lecture n’était pas au top. C’est un peu contradictoire mais ça me fait dire qu’il y a quelque chose d’intéressant dans cette oeuvre !

J’ai adoré le tout début et la toute fin du roman. Ça démarre sur les chapeaux de roue, c’est sanglant et gore comme sait le faire King. Il n’y a pas une minute de répit et on enchaîne les phrases et les pages. D’un coup, le rythme s’apaise et la mise en place de l’action et des personnages se fait lentement, après ce début de roman percutant.

Poplar Street, petite rue du quartier de la petite ville américaine de Wentworth où se passe l’histoire se transforme imperceptiblement en un autre monde. L’ambiance Far-West s’installe et remplace celle de la banlieue classique américaine. Les portes de maison deviennent des portes de saloon, des tumbleweeds (les boules de foin/poussière qui roulent au vent comme dans les films de cowboys) se forment et les méchants qui apparaissent semblent tout droit sortis de l’imaginaire de Seth Garin, un petit garçon autiste qui habite sur Poplar Street. Mais pourquoi et comment ce petit monde change lentement mais sûrement, se transformant et se peuplant de monstres irréels ? La réponse en trois lettres : Tak !

Tak est un esprit ancien qu’on ne cerne pas très bien dans ce roman. On apprend dans Désolation, le roman jumeau, qu’il vit dans un monde parallèle et sa description y est un peu plus approfondie. Il est malfaisant, le Mal Absolu. Ses pouvoirs sont quasiment illimités. C’est lui qui, à travers Seth, va altérer la réalité aux yeux de tous en s’inspirant des peurs et de l’environnement (jouets, dessins animés) de son hôte.

Avec ce roman, je suis complètement sortie de ma zone de confort. Je n’aime pas la SF de ce genre (monde parallèle, monstres qui viennent d’ailleurs tout en restant dans la réalité que nous connaissons) et pourtant, comme je le disais au début du roman, je n’ai pas réussi à lâcher le livre ! C’est un sentiment très étrange et mitigé que j’ai ressenti tout au long de la lecture. J’ai eu envie de l’abandonner mais je n’ai pas pu m’y résigner, je voulais savoir ! Et maintenant je veux lire Désolation 🙂

Ma note : 3/5


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