Bilan mensuel mars 2017

Bonjour tout le monde !

Très beau bilan littéraire pour ce mois de mars ! Avec sept romans lus dont un coup de cœur de Claire Favan (encore) et aucune déception et un total de 2666 pages ! 5 services presse, le livre du mois du club de lecture Stephen King et mon coup de cœur 🙂

Encore une fois, je n’ai pas tout chroniqué. J’ai beaucoup lu mais je n’ai pas réussi à trop écrire ce mois-ci, avec un petit coup de mou vers le milieu du mois. Allez, je ne vous embête pas plus et on passe aux livres lus ces dernières semaines. Partagez vos avis en commentaires 🙂

Cet été-là de Lee Martin 2,5/5
Résumé
Tout ce qu’on a su de cette soirée-là, c’est que Katie Mackey, 9 ans, était partie à la bibliothèque pour rendre des livres et qu’elle n’était pas rentrée chez elle. Puis peu à peu cette disparition a bouleversé la vie bien tranquille de cette petite ville de l’Indiana, elle a fait la une des journaux nationaux, la police a mené l’enquête, recueilli des dizaines de témoignages, mais personne n’a jamais su ce qui était arrivé à Kathy.
Que s’est-il réellement passé cet été là ?
Trente ans après, quelques-uns des protagonistes se souviennent.
Le frère de Katie, son professeur, la veuve d’un homme soupçonné du kidnapping, quelques voisins, tous prennent la parole, évoquent leurs souvenirs. Des secrets émergent, les langues se délient.
Qui a dit la vérité, qui a menti, et aujourd’hui encore, qui manipule qui ?

Mon avis en bref
Un bon thriller psychologique plutôt frais. Enfin si je puis dire. Il y a quand même la disparition d’une petite fille en jeu. La forme polyphonique change des récits habituels. Sans connotation négative, c’est un bon roman pour la plage cet été. C’est bien écrit et agréable à lire.
Retrouvez ma chronique complète en cliquant sur le titre du roman.

Derrière les portes de B. A. Paris 5/5
Résumé
En apparence, Jack et Grace ont tout pour eux. L’amour, l’aisance financière, le charme, une superbe maison. Le bonheur. Vous connaissez tous un couple comme celui qu’ils forment, le genre de couple que vous aimeriez connaître mieux. Vous adoreriez passer davantage de temps avec Grace, par exemple. L’inviter à déjeuner, seule. Et pourtant, cela s’avère difficile. Vous réalisez que vous ne voyez jamais Jack et Grace l’un sans l’autre. Est-ce cela que l’on appelle le grand amour ?
À moins que les apparences ne soient trompeuses. Et que ce mariage parfait ne dissimule un mensonge parfait. Car pourquoi Grace ne répond-elle jamais au téléphone ? Et pourquoi les fenêtres de la chambre sont-elles pourvues de barreaux ?

Mon avis en bref
Manipulation, sadisme, perversion, séquestration. Voilà comment résumer ce thriller psychologique qui vous fera passer des nuits blanches.
Retrouvez ma chronique complète en cliquant sur le titre du roman.

Serre-moi fort de Claire Favan 5/5 Alerte coup de coeur
Résumé
« Serre-moi fort. » Cela pourrait ressembler à un appel au secours.
Du jeune Nick, tout d’abord. Victime collatérale de la disparition inexpliquée de sa sœur, contraint de vivre dans un foyer brisé et entre deux parents totalement obsédés par leur quête de vérité. Il aimerait tant que sa mère le prenne dans ses bras…
D’Adam Gibson, ensuite. Policier chargé de diriger l’équipe qui enquête sur la découverte d’un effroyable charnier dans l’Alabama, il doit identifier les victimes – toutes des femmes – et tenter de remonter jusqu’au tueur, qui a savamment brouillé les pistes. Si Adam parvient à cerner quelques-unes de ses motivations, c’est à peu près tout. Et il prend le risque de trop qui le jette directement dans les bras du tueur. Commence alors entre eux un affrontement psychologique d’une rare violence…
N’entendez-vous pas leur appel désespéré quand tous murmurent : « Serre-moi fort » ?

Mon avis en bref
La première partie monte crescendo et se termine sur un super coup de batte de baseball en plein estomac ! En une phrase. Bam ! Le pouvoir des mots… Le pire ? On sait qu’on est encore loin loiiiiin d’avoir terminé. J’ai dû m’accrocher pendant la deuxième moitié du bouquin, bien trash et glauque comme il faut.
Retrouvez ma chronique complète en cliquant sur le titre du roman.

Jessie de Stephen King 5/5
Résumé
Par curiosité, par amusement, par amour peut-être, Jessie s’est longtemps prêtée aux bizarreries sexuelles de Gerald, son mari. Puis un jour, elle s’est rebellée. Débattue. Avec une violence qu’elle ne soupçonnait pas. Et à présent la voilà nue, enchaînée à un lit, dans une maison perdue, loin de tout. Un cadavre à ses pieds… Un mauvais rêve ?
Non.
L’horreur ne fait que commencer. Et jamais le maître de l’épouvante ne nous a encore emmenés aussi loin dans la terrifiante exploration de nos phobies et de nos cauchemars…

Mon avis en bref
Un bon King trash, glauque, gore et malsain. Oui, tout ça en même temps. Ce roman m’a donné des sueurs froides et des cauchemars. Je l’ai lu quasi exclusivement en journée. Impossible de l’avoir en livre de chevet ! Pourtant il ne se passe pas grand chose. Jessie est menottée à son lit, par les deux mains et son mari est mort. Voilà. Il ne reste qu’elle et ses démons, ses peurs et nos phobies. Vous avez peur du noir ? Vous imaginez des monstres tapis dans l’ombre ou caché sous le lit ? Vous avez des démons intérieurs qui vous hantent ? Ce huis-clos dans la tête de Jessie va vous glacer le sang !
Je l’avais lu il y a une bonne dizaine d’années et je l’ai relu dans le cadre de la lecture commune du mois de mars du club de lecture Stephen King. Mon avis est confirmé : Jessie est un des meilleurs King !

Kaboul Express de Cédric Bannel : 4/5
Résumé
Zwak, dix-sept ans et l’air d’en avoir quatorze, une gueule d’ange aux yeux verts qui rappelle celle de Massoud. Une intelligence très largement au-dessus de la moyenne. Et la rage au cœur depuis que son père a été une « victime collatérale » des Occidentaux en guerre contre son pays.
Devant son écran d’ordinateur, Zwak programme un jeu d’un genre nouveau. Un jeu pour de vrai. La cible : Paris. Le moyen : trois camions syriens bourrés d’explosifs.
Oussama Kandar, le flic de Kaboul, prévient son amie Nicole Laguna, des services secrets français, qu’un attentat se prépare. Désert de la mort en Afghanistan, villes syriennes noyées sous les bombes, frontières turques, puis l’Allemagne et la France… Nicole et Oussama traquent les camions du désastre et l’enfant à la gueule d’ange qui veut tout faire péter.
Mais le temps leur est compté : Zwak a tout prévu, tout calculé. Ça ne peut pas rater.

Mon avis en bref
Kaboul Express est un excellent thriller politique, ultra-réaliste et tristement d’actualité qui nous emmène en Afghanistan, Turquie et en Europe dans un roman bien documenté, au fin fond des organisations talibanes et djihadistes. Plongez dans cet univers méconnu, tremblez en tournant les pages.
Retrouvez ma chronique complète en cliquant sur le titre du roman.

La fille d’avant de JP Delaney : 5/5
Résumé
Après un drame éprouvant, Jane cherche à tourner la page. Lorsqu’elle découvre le One Folgate Street, elle est conquise par cette maison ultra moderne, chef d’oeuvre de l’architecture minimaliste, parfaite. Mais pour y vivre, il faut se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Parmi celles-ci : répondre régulièrement à des questionnaires déconcertants et intrusifs. Peu à peu, Jane acquiert une inquiétante certitude : la maison est pensée pour transformer celui qui y vit. Or elle apprend bientôt qu’Emma, la locataire qui l’a précédée et qui lui ressemble étrangement, y a trouvé une fin tragique.
Alors qu’elle tente de démêler le vrai du faux, Jane s’engage sur la même pente, fait les mêmes choix, croise les mêmes personnes… et vit dans la même terreur que la fille d’avant.

Mon avis en bref
Encore une fois, je reste dans le thème de la perversion, la manipulation, les faux-semblants, les apparences trompeuses… avec cet excellent thriller psychologique qui m’a tenue en haleine quelques jours !
Petit plus pour la fin, et toutes ses révélations, que je n’ai pas toutes vues arriver même si j’ai flairé le coupable d’assez loin.
Retrouvez ma chronique complète en cliquant sur le titre du roman.

Ragdoll de Daniel Cole : 4/5
Résumé
Un « cadavre » recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l’a aussitôt baptisé Ragdoll, la poupée de chiffon.
Tout juste réintégré à la Metropolitan Police de Londres, l’inspecteur « Wolf » Fawkes dirige l’enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l’inspecteur Baxter.
Chaque minute compte, d’autant que le tueur s’amuse à narguer les forces de l’ordre. Il a diffusé une liste de six personnes, assortie des dates auxquelles il a prévu de les assassiner.
Le dernier nom est celui de Wolf.

Mon avis en bref
Mars s’est terminé sur les chapeaux de roues avec cette course contre la montre endiablée en plein cœur de Londres. Un tueur maléfique a reconstitué un cadavre composé de six corps cousus ensemble. Peu après cette macabre découverte, il en rajoute une couche en envoyant la liste des six prochaines victimes avec la date de leur décès. Page après page, découverte après découverte, vibrez et tremblez en suivant l’agent « Wolf », un flic torturé comme on les aime aux trousses du meurtrier.
J’ai flairé la fin dès le premier chapitre alors je ne lui donne pas la note maximale. J’espérais un peu plus de créativité. Tout le reste du roman est excellemment bien ficelé. On est tenu en haleine par cette enquête hors du commun qui traque un tueur fou hors du commun.

Pour terminer ce bilan mensuel, je remercie vivement les équipes de Sonatine Editions, BabelioLa Bête NoireHugo Thriller et Mazarine Editions. Merci pour votre confiance, vos envois et les merveilles qui agrandissent ma bibliothèque !

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