Rouge est la nuit de Tetsuya Honda

Ma note : 4,5/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Rouge est la nuit
Auteur : Tetsuya Honda
Éditeur grand format : Atelier Akatombo
Date de sortie grand format : 4 avril 2019
Nombre de pages : 350 pages

Résumé : Dans une banlieue tranquille de Tokyo, un corps emballé dans une bâche en plastique est retrouvé au bord d’un étang. La victime a été torturée.

Un meurtre aussi étrange que singulier dans une ville où les crimes violents sont rares. Riverains et promeneurs n’ont rien remarqué, et ni la scène de crime ni les résultats du laboratoire ne révèlent d’indices significatifs.

L’enquête est confiée à Reiko Himekawa, 29 ans, seule officière de la division criminelle du Département de la police métropolitaine de Tokyo. Malgré son jeune âge, son sexe et son manque flagrant de connexions dans les hautes sphères, Reiko est parvenue au grade de lieutenante grâce à sa détermination et une aptitude hors du commun à explorer le cerveau criminel.

En dépit des méthodes douteuses de collègues prêts au pire pour l’évincer de l’affaire, c’est son intuition qui fera progresser l’enquête en permettant la découverte d’autres cadavres, emballés dans le même type de bâche de chantier. Mais là encore, le tueur a su se protéger.

La seule piste qui finit par émerger est une rumeur sur le Darknet : un site du nom de Strawberry Night.
Reiko, qui a des raisons personnelles de détester les chaudes soirées d’été, va arpenter la moiteur des quartiers de la nuit tokyoïte sur les traces d’un artiste de la mort. C’est le début d’une chasse à l’homme qui pourrait se retourner contre elle.

Avec Rouge est la nuit, Tetsuya Honda signe le premier opus des aventures de la fougueuse et intuitive Reiko Himekawa et de son équipe masculine. La série, qui a connu un important succès au Japon avec près de 5 millions d’exemplaires vendus, a été adaptée pour la télévision et le cinéma.

Ce que j’en ai pensé

Rouge est la nuit est le premier roman narrant les enquêtes de la lieutenante Reiko Himekawa. Il est sorti en 2006 au Japon et est suivi de huit autres tomes pour le moment. Les deux premiers sont traduits en français. Au Japon, cette série a reçu un succès fulgurant et a été adaptée pour la télévision et le cinéma.

Cette introduction de ce nouveau personnage féminin de la littérature noire japonaise est fracassante ! Déjà sur le côté japonais du récit. Les codes sont bien expliqués et respectés. Reiko est jeune, célibataire et gradée dans un milieu masculin. Je précise qu’elle est célibataire car au Japon, être célibataire avec un métier d’homme à presque 30 ans c’est pas conventionnel. Alors, il lui en faut des ovaires à Reiko pour lutter contre sa famille, ses collègues masculins plus âgés mais moins gradés ou juste masculin et con d’ailleurs.

Et il faut encore plus de courage, de flair et d’instinct pour traquer l’immonde tueur qui laisse des cadavres bâchés sur son chemin. Attention, le premier chapitre est bien malsain, violent, glauque et… fort en chocolat ! Mais nécessaire pour la construction d’un des personnages.

L’enquête est bien rythmée, les cadavres arrivent au bon moment, sans laisser de creux dans le récit. Les personnages, flics ou méchants sont savamment élaborés. J’ai eu plaisir à rencontrer cette équipe lors de cette enquête déroutante qui nous emmène dans les profondeurs du Dark Net !

En France, le second tome, Cruel est le ciel, sort le 20 février 2020 et j’ai hâte de retrouver Reiko et ses collègues ! Fan du Japon et de polars, ce roman est fait pour vous !


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